Soirée Balkan Beat Box (16/01)

Publié le par Vic&Lo

Au programme de cette soirée, que notre coloc' (Merci Dobri..) nous a conseillée : les rythmes des Balkans mixés qui font vibrer des villes comme Berlin, Paris et New York !!! (c'est ce qu'indique l'affiche...)
A l'arrivée ne sachant pas trop où se trouve le bar - mais il faut préciser que certains bars de Sofia se trouvent dans des lieux assez inhabituels (une ancienne grange, un appartement...) dont les entrées ne se trouvent pas sans difficulté...Heureusement, nous croisons un couple qui se rend à la même soirée que nous, et nous guide dans les rues.
 Arrivés au bar, les 1ères notes que nous entendons ne sont pas sans nous rappeler étrangement un groupe entendu lors d'un précédent festival: Cap Festival, organisé par l'asso Boulègue en Levezou : Balkan Beat Box....
lls forment la « nouvelle vague » du son des Balkans. 
Et sur cette musique, une dégustation de Rakia et de Turshia maisons nous est proposée, le but étant de voter pour les meilleurs !
Pour préciser les choses, la Rakia est l'alcool local, ici dans l'ensemble des Balkans, de la Serbie à la Macédoine et jusqu'à la Croatie...
Quand à la Turshia, j'imagine qu'il en est de même, il s'agit d'une macération de légumes dans une sorte de liquide rose, contenant certainement une dose importante de vinaigre... Bref, les deux ensembles sont un véritable délice !!!

Au fur et à mesure de la soirée, nous découvrons que les rytmes trad' des Balkans ont été mixés avec tout et n'importe quoi... Rap, reggae, rock... Mais ma foi, l'euphorie de cette soirée étant au rendez-vous, les gens tous plus sympas les uns que les autres, la musique paraît extraordinaire et surtout tellement différente de ce que l'on peut connaître...

Mais le clou de la soirée a été le duo de musiciens tsiganes : deux guitaristes, dont l'un chanteur...

Ils ont tout simplement fait vibrer l'ensemble des personnes présentes ce soir là ! Tous les Bulgares présents étaient survoltés par cette musique. Or, il faut savoir que la problématique Rom' que l'on connait bien en Roumanie est la même ici. Ceux que les Bulgares apellent Tsiganes, Gypsi... sont victimes d'un racisme intolérable.

Or, ce soir-là, ces deux hommes n'étaient que des musiciens aux yeux de tous, peu importe qu'ils appartiennent plus à une communauté qu'à une autre, leur musique a envoûté l'assemblée...

Laurianne, le 21 février 2008

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